Gray Fox
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Gray Fox débuta sa carrière comme enfant soldat en Afrique dans les années 1960, défiant la souveraineté Portugaise au Mozambique dans les rangs des guérilleros FRELIMO. Il exploitait son innocence apparente pour amadouer les soldats ennemis avant de les poignarder avec la dextérité d'un chasseur, ce qui lui valut le surnom "Frank Hunter". Clin d'œil au mauvais allemand qu'il parlait, ce nom évolua en "Frank Jaeger". En 1966, à l'épque où Big Boss s'engagea dans la guerre d'indépendance au Mozambique, il rencontra Jaeger, denvenu une véritable machine à tuer, et le prit sous sa coupe. Big Boss plaça Jaeger dans un centre social, mais le garçon se fit rapidement enlevé par les Philosophes, qui comptaient en faire un cobaye pour leur projet de soldat parfait.
En 1970, dénué de tout souvenir de son passé, il participa au soulèvement de la péninsule de San Hieronymo en tant que "soldat parfait" au sein de l'unité FOX de Gene. A l'époque, son nom de code était Null.
Dans son combat contre Big Boss, suite auquel le mercenaire lui sauva la vie une nouvelle fois, Null commença à retrouver sons sens de l'humanité.
Jaeger rejoignit alors l'unité des forces spéciales FOXHOUND créée par Big Boss sous le nom de code Gray Fox. Plus tard, il adopta une jeune fille en Rhodésie (devenu le Zimbabwe) dont il avait tué les parents, et la nomma Naomi Hunter. Il l'emmena avec lui quand il suivit Big Boss en Amérique et continua de s'en occuper jusqu'à son entrée à l'université.
Gray Fox se vit confier une mission d'infiltration en solo pendant la révolte d'Outer Heaven de 1995, mais se fit capturer. Il disparut après avoir été libéré par Solid Snake.
Pendant le conflit de 1999 de Zanzibarland, Gray Fox prêta main forte à Solid Snake par Codec interposé, en se faisant passer pour "un fan". Il l'attira jusqu'à lui et le défia d'abord à bord du Metal Gear D révisé, puis, après sa destruction, au corps à corps dans un champ de mines. Sa vie de guerrier lui avait fait oublier qu'il était possible de se sentir vivant sans se battre. Pour lui, "tout homme qui a goûté au plaisir, à l'ivresse du champ de bataille est voué à y demeurer toute sa vie".